4h du mat’ et des poussières. Couchée depuis 00h10 très exactement. Impossible de trouver le sommeil. Trop de pensées se bousculent dans ma tête. Les ruptures auxquelles je n’arrive pas à me résoudre. Les aveux qui risqueraient de tout casser. Les choix impossibles qu’il faudra bien faire un jour, pourtant… L’impression que garder tout ça au fond de moi et ne pouvoir en parler à personne va finir par me faire exploser. Je n’ai rien réclamé, moi, et surtout pas ces sentiments que j’ai de plus en plus de mal à gérer. Envie de hurler, de me taper la tête contre les murs pour faire taire les voix qui refusent de me laisser en paix. Je me lève et passe dans la salle de bains. Ouvre le petit tiroir de gauche. Fixe la plaquette de comprimés blancs que j’ai arrêté de prendre à cause des effets secondaires. Combien pour dormir vraiment et ne plus jamais me réveiller ? Je n’ai pas envie de mourir. Mais je ne sais pas comment tuer ce truc tapi en moi et qui me ronge comme un cancer.
L’angoisse et l’insomnie, couple infernal dont les deux partenaires s’alimentent l’un l’autre…
Je referme le tiroir sans avoir touché à son contenu. Demain matin, je me rappellerai que j’ai beaucoup de chance, que je kiffe la vie, que j’ai surmonté bien pire et que le temps guérit tout. En attendant, les yeux grands ouverts dans le noir, je vais retourner le couteau dans la plaie jusqu’à ce que plus rien n’en coule ou que l’épuisement ait raison de moi.
L’angoisse et l’insomnie, couple infernal dont les deux partenaires s’alimentent l’un l’autre…
Je referme le tiroir sans avoir touché à son contenu. Demain matin, je me rappellerai que j’ai beaucoup de chance, que je kiffe la vie, que j’ai surmonté bien pire et que le temps guérit tout. En attendant, les yeux grands ouverts dans le noir, je vais retourner le couteau dans la plaie jusqu’à ce que plus rien n’en coule ou que l’épuisement ait raison de moi.
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Peut-être faut-il « juste » s’accepter tel que l’on est, vivre et assumer ce que l’on est (bon et moins bon).
Mais fuir ou se cacher ne règle rien et les conséquences de nos actes se paieront une autre fois.
Si la vie ne parait qu’ombre…alors fais jaillir la lumière.
Et si tu veux en parler…il y a toujours des oreilles pour écouter.
Philou le retour…
Sympa tes voeux chinois.