
Arrêt suivant: gare du Midi pour retirer à une borne les billets de train commandés et payés sur internet il y a deux semaines. Comment ça, « référence du dossier »? Le mail disait seulement que je devrais présenter la carte bancaire utilisée pour l’achat! Bon, ben on en sera quittes pour repasser le week-end prochain…
En centre-ville, après avoir fait le plein de cartes postales à envoyer aux quatre coins du monde (j’ai pris du retard dans les envois Postcrossing ce mois-ci!), nous avons mis le cap sur Sterling Books où j’espérais trouver le numéro de janvier de Real Simple. Bingo, hé hé hé. Au premier étage, j’ai hésité à embarquer « The audacity of hope », un des deux essais de Barack Obama. Puis j’ai pensé que j’avais déjà à la maison une étagère entière bourrée de bouquins en attente. Sûrement rien d’aussi instructif, mais passons.
Nous avons remonté la rue Neuve pour nous diriger vers City 2. En passant devant Pimkie, je me suis remémoré le pantalon noir à fines rayures grises essayé à Monpatelin la semaine dernière et abandonné sur place parce qu’il n’y avait plus ma taille. A tout hasard, je suis rentrée pour jeter un coup d’oeil. Il en restait un seul, et c’était un 38! Décidément, c’était mon jour de chance. Je l’ai essayé. Mmmh. Il mettait bien en évidence le délicieux bloblotement de la face interne de mes cuissots. « Tu n’auras qu’à perdre un ou deux kilos », a lancé Chouchou avec un bel optimiste. S’il savait le nombre de fringues acquises sur la même base et qui, une fois rangées dans mon placard au retour du centre commercial, n’ont plus jamais vu la lumière du jour… Mais bon, ce petit pantalon par ailleurs mignon comme tout ne coûtait que 14,95 euros en soldes. A ce prix-là, je peux me permettre une erreur.
Avant-dernière étape: la Fnac, pour l’achat des tomes 2 et 3 de Millénium. Super chers mais troooop bons. A ce stade, j’avais les pieds en charpie dans mes jolies bottines à talon haut, mais nous devions encore faire des courses au GB du sous-sol. Il y avait environ dix-sept personnes avant nous à la caisse, et le temps que nous ressortions de City 2, j’avais la plaisante impression qu’on m’enfonçait des aiguilles chauffées à blanc sous l’avant des pieds. Le retour à la maison fut quelque peu crispé; j’ai dû me faire violence pour ne pas arracher la tête des innombrables malotrus qui me bousculaient sans même s’excuser. Mais ce n’est pas grave: le butin de la journée est aussi plaisant qu’inattendu, et Chouchou a spontanément proposé de me masser les pieds tout à l’heure avant d’aller au dodo, woohoo!
Sauf exception, les commentaires sont désactivés. Si vous voulez poursuivre la conversation, je vous invite à le faire sur la page Facebook du blog.