La fable du syndic et des fourmis

Or donc, suite à mes appels furibards de la semaine dernière, la secrétaire de mon syndic avait promis-juré qu’une entreprise avait été prévenue et qu’elle me contacterait dans les plus brefs délais.

Mon téléphone restant désespérément muet, j’ai rappelé cette demoiselle hier matin pour lui demander le numéro de l’entreprise en question et la contacter moi-même, histoire de ne pas perdre davantage de temps. « Ah oui mais je sais pas, on travaille avec plusieurs, faut que je demande à Mr. H qui il a faxé et on vous rappelle dans la journée. »

Bien entendu, le coup de fil promis n’est jamais arrivé. Ce matin, donc:
MOI: Bonjour, c’est encore moi pour mon histoire de fourmis…
SECRETAIRE: Mr. H ne vous a pas rappelée?
MOI: Votre Mr. H, ça fait un an qu’il ne me rappelle pas. Je n’ose plus espérer entendre un jour le son de sa voix. D’ailleurs pour ce que j’en sais, il n’existe même pas.

Ce soir, miracle! Je venais d’arriver à Bruxelles et m’apprêtais à descendre du métro quand mon portable a sonné.
CORRESPONDANT: Bonjour, Mr. B à l’appareil, je suis le jardinier qui doit traiter votre problème de fourmis.
MOI: Comment ça, le jardinier?
CORRESPONDANT: Vous avez bien des fourmis dans votre jardin, non?
MOI: …Non. Je n’habite pas au rez-de-chaussée mais au dernier étage, sous les toits, et les fourmis sont dans les combles. Comme je ne cesse de le répéter à Mr. H depuis presque un an dans mes différents coups de fil et courriers recommandés.
CORRESPONDANT: Ah ben désolé alors, je vais rien pouvoir faire pour vous.

La morale de cette histoire, c’est que je sens bien que c’est pas encore réglé, cette affaire…

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3 réflexions sur “La fable du syndic et des fourmis”

  1. … j'en reste sans voix.

    Mais faudrait qu'ils se magnent, là, parce qu'autant en hive les fourmis ça fait pas grand-chose, mais là… le printemps va bien finir par arriver, quoi.

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