Le problème quand tu choisis de prendre tes « grandes » vacances de l’année au printemps pour bénéficier de billets d’avion et de chambres d’hôtel moins chères, c’est que juillet et août s’étendent ensuite devant toi comme un morne désert. Tu vois tous tes contacts Facebook annoncer les uns après les autres qu’il ne leur reste plus qu’une demi-journée de boulot. Le soir, leur statut t’informe qu’ils sont en train de boucler leurs valises et, deux jours plus tard, ils postent des photos de bord de mer ensoleillé ou d’apéro à l’ombre de la pinède avec une légende de type « bisque bisque rage ». Avant, au moins, ils devaient se donner la peine de t’envoyer une carte postale. L’avènement des réseaux sociaux virtuels n’est pas toujours une bonne chose.
Ne parlons même pas des blogueurs qui jubilent en annonçant l’interruption de leurs activités pendant un mois pour cause de villégiature au Mont Saint-Michel, dans le Lubéron ou au Cap Corse: j’ai juste envie de les étrangler. Et peu importe que j’aime seulement utiliser mes congés pour voyager dans des pays lointains; peu importe que la perspective de me mettre en maillot pour aller choper un carcinome tout en récoltant du sable dans la raie des fesses (ou: comment joindre l’utile à l’agréable…) me fasse à peu près aussi envie qu’un dîner romantique avec Nanito 1er au Speculoos Gourmand. Je râle, et puis c’est tout.
Non seulement je suis coincée en ville, mais j’y suis coincée avec une montagne de boulot chiant. (Pourquoi, mais pourquoi ai-je promis de rendre ma trad en cours avec 10 jours d’avance sur la date prévue pour arranger l’éditeur? Ah ben oui, pour arranger l’éditeur.) La grosse dispute de mi-juin avec Chouchou a laissé des cicatrices qui tardent à se refermer. J’ai encore dû emmener Scarlett en urgence chez le véto lundi soir. Et après la canicule des quinze premiers jours de juillet, la météo belge estimant sans doute qu’elle a épuisé son quota de degrés centigrades pour l’année s’est brusquement mise à l’automne.
Vivement la rentrée.
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Ah, moi j'ai reçu une carte postale d'un ami… Alors que oui, il a fait coucou en direct d'Italie sur face de bique… Tcho, ça m'a fait plaisir ?!
Et ma journée au Mont saint Michel fut merveilleuse, merci de t'en inquiéter =)
L'été semble terminé, les belges ont le bourdon, l'hiver peut commencer… Pays de merde point de vue temps, j'en conviens…
Oui notre été est loin d'être terrible …le plus beau c'est que je reprend dans une semaine le boulot, il parait que ce sera la canicule à ce moment là…
J'espère que les cicatrices de la dispute vont se refermer
Courage Armalite : le mois d'août est à demi passé et tu sais qu'à Bruxelles, l'automne est souvent agréable. Je me réjouis déjà de la fraîcheur et de la lumière des matins de septembre/octobre qui laisseront la place à de belles journées ensoleillées !!! (PS : je suis un peu partisane : je suis née début octobre et je me sens tellement bien à cette période de l'année…)
Il est clair que la météo des dernières semaines n'aide pas à être de bonne humeur…
Si tu veux une ambiance plus campagne, je peux te prêter ma maison et jardin pour travailler !
Merci les filles
Miss Sunalee: c'est très gentil, mais je préfère être à la maison pour détecter tout de suite les problèmes de santé éventuels des chats… comme lundi dernier où le fait d'être là m'a permis de réagir immédiatement. Et puis les petits voudraient m'accompagner et ce serait le boxon! ^^
Courage ! Cela dit je te comprends, l'année dernière j'avais pris mes congés en septembre.
En parlant de septembre, je prédis un très beau mois ensoleillé ! Si si. Bon parce qu'août là ya plus rien à en tirer
"à peu près aussi envie qu'un dîner romantique avec Nanito 1er au Speculoos Gourmand"
(je ris mais je compatis, et j'ai les orteils tout froids mais tellement pas envie de les enfermer…)