Où notre brillante carrière de géocacheurs connaît un pic à Stockholm

Aujourd’hui fut une grande journée de géocaching. Dans Södermalm, le quartier bobo situé au sud de Gamla Stan, nous avons commencé par trouver 5 micros en l’espace d’une heure, dont deux situées sur le Millenium Tour: un au pied des bureaux du journal de Mikael Blomqvist, dans Götgatan, et une au pied du nouvel appartement que s’achète Lisbeth Salander dans Fiskargatan. Nous avons profité des boutiques sympas pour faire un brin de shopping: chez Retro Etc, une tirelire hibou fuchsia en silicone pour moi; chez Carlings, un bonnet tête de mort (non, je ne ferai pas de commentaire) pour Chouchou et un gigantesque col/écharpe en maille gris clair pour moi (plus jamais je n’aurai froid au cou ni aux oreilles l’hiver à Bruxelles); au Tea Center, du célèbre mélange Söderblandning – thé noir de Chine et du Sri Lanka aux fleurs et aux fruits tropicaux dans de jolies boîtes en métal. La boutique est très belle mais minuscule et bondée; dommage, j’aurais bien papoté avec le propriétaire pour me faire recommander de nouvelles variétés à découvrir!

Le repas de midi fut l’occasion d’une grande honte. J’ai commandé du smoked salmon en me pourléchant les babines d’avance, et me suis décomposée en voyant arriver une assiette de saumon fumé au lieu du pavé de saumon frais que j’imaginais. 17 ans de métier, plus de 250 romans traduits: c’était bien la peine. Hilare mais compatissant, Chouchou m’a cédé son assiette de pâtes au boeuf et aux noix, qui était fort bonne (mais que j’aurais de toute façon mangé sans moufter tant j’étais marrie). Nous avons ensuite longé le bord de mer, en faisant quelques incursions dans les ruelles en pente de Mariaberget, jusqu’au Fotografiska où nous avons pu admirer des expositions de style et d’intérêt varié. J’ai beaucoup aimé le travail du chinois Liu Bolin, qui peint ses vêtements et se maquille de façon à se fondre dans le décor: une manière d’être à la fois présent sur et absent de ses clichés. Les photos de Richard Mappelthorpe, que Chouchou adore, ne m’ont guère touchée. Oui, c’est techniquement parfait, mais à une ou deux exceptions prèss, je n’ai senti aucune émotion se dégager de son travail. Par contre, des bites, ça, on en a vu, hein… Une petite pensée pour Funambuline, qui aurait sûrement trouvé le moyen de les inclure dans sa mosaïque noire et blanche de la semaine prochaine.

Au sortir du Fotografiska, nous sommes remontés en métro jusqu’à Norrmalm où nous avons trouvé encore 4 géocaches. La première figure dans le Top 10 suédois, et j’y ai déposé un Travel Bug que je traînais depuis notre journée à Ostende le mois dernier; les deux suivantes sont des caches sur lesquelles nous nous étions cassé les dents avant-hier, et qui utilisent toutes les deux le même camouflage extrêmement astucieux; la dernière est notre 100ème cache depuis que nous avons débuté cette activité il y a un peu plus d’un an. En guise de champagne, je me suis offert un thé glacé à la menthe et à la bergamote pour accompagner la grande salade destinée à me servir de repas du soir. Comme hier, nous avons en effet choisi de pique-niquer dans notre chambre: épuisés, nous n’avions pas encore faim mais étions pressés de rentrer à l’hôtel pour ne plus en ressortir. La soirée s’est passée à surfer dans la bibliothèque de l’auberge. Demain, une journée très chargée nous attend; il faut se coucher tôt pour être en forme!
PS: Je publierai ma mosaïque bleue vers 9h du matin, avec les liens qui m’auront été fournis par mail à ce moment. Les autres seront rajoutés dans la soirée.

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2 réflexions sur “Où notre brillante carrière de géocacheurs connaît un pic à Stockholm”

  1. Coucou Isa,

    merci de nous faire partager ce voyage, c'est un petit moment d'évasion chaque fois que je te lis et ça donne vraiment envie.

    Bisous

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