« House of lies » saison 1

A la base, la seule raison qui nous a poussés à nous intéresser à « House of lies », c’est que nous étions en panne de séries à regarder, et que Kristen Bell (trop peu vue depuis « Veronica Mars ») jouait dans celle-là. Le premier épisode nous a arraché de tels rugissements de jubilation que nous avons visionné les onze autres à la file, et que nous attendons impatiemment le début de la saison 2 en janvier prochain. 
« House of lies » suit dans leur vie professionnelle et privée quatre consultants en management. Marty Kaan est le chef de cette équipe qui passe son temps à sillonner les USA pour aller conseiller l’une ou l’autre grosse entreprise sur la meilleure stratégie à adopter. Dénué de scrupules dans son travail, il n’hésite pas à recourir aux tactiques les plus machiavéliques, à payer de son corps ou à faire chanter les cadres supérieurs hostiles à son plan. Son seul souci semble être de laisser la facture la plus astronomique possible au client. Et on ne peut pas dire qu’il traite ses jeunes collègues avec beaucoup de considération. 
Sorti de son boulot, c’est un personnage bien plus nuancé: traumatisé par le suicide de sa mère et divorcé d’une garce hystérique, il élève un petit garçon de dix ans très occupé à explorer son identité sexuelle. Et quand le proviseur l’appelle en pleine réunion de boulot pour lui dire que le jeune Roscoe a provoqué l’indignation générale en auditionnant pour le rôle de Sandy dans « Grease » ou en embrassant un autre garçon, Marty est toujours prêt à monter au créneau pour défendre son fils. Jamais il ne tente de le faire rentrer dans le moule, même pour se faciliter la vie. Bref, c’est un enfoiré qu’on n’arrive pas tout à fait à trouver détestable. 
Les agissements de son équipe sont le prétexte à une critique acerbe de l’Amérique capitaliste, ponctuée de scènes de sexe outrancières à souhait. Je suis fan des dialogues percutants et de ces moments où tout se fige autour de Marty pour lui permettre d’expliquer au spectateur la signification d’un terme technique. C’est rare que je tombe sur une série qui me fasse m’esclaffer et qui m’arrache des « Rhooooo, je n’en reviens pas qu’ils aient osé dire/faire ça! » deux ou trois fois par épisode. Comme quoi, parfois, le hasard fait bien les choses!

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5 réflexions sur “« House of lies » saison 1”

  1. Oh pinaise ça a l'air drôlement bien! J'en connais un à la maison qui devrait adorer et qui est souvent en panne de séries (qui meublent ses nuits d'insomnie). J'espère qu'elle est dispo en DVD en zone 2.

  2. je connais pas mais ça donne envie ! dès que j'ai fini downton abbey (parfait en ce moment avec un bon thé, un plaid, ma fille sur le bidou et le ptit doigt en l'air) je vais voir ça de plus près! pendant ce congé mat' j'ai découvert aussi (avec du retard)new girl, qui m'a fait vraiment rire et a même convaincu l'homme 🙂

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