« Better off Ted »

Ted est directeur du département Recherche et Développement chez Veridian Dynamics. Père célibataire d’une adorable Rosie de 8 ans, c’est un type bien qui s’efforce de gérer son équipe de manière humaine et juste. Pas toujours facile quand on bosse pour une multinationale sans âme ni scrupules dont le seul credo est le profit à tout prix! Ted est entouré de Veronica, sa patronne qui pourrait donner des cours de sociopathie à Sherlock, des géniaux scientifiques Phil et Lem qui se chamaillent en permanence mais sont incapables de se passer l’un de l’autre, et de Linda la testeuse de produits qui se rebelle contre la machinerie corporatiste en volant toutes les doses de crème de la machine à café. A eux cinq, ils brossent un portrait hyper-caustique mais tristement réaliste de la vie dans une grande entreprise.

Quelqu’un comme moi, qui n’a jamais fait l’expérience de travailler dans ces conditions, est tenté de se dire que les scénaristes exagèrent pour amuser la galerie, mais entre deux crises de fou-rire hoquetant, Chouchou me confirme en permanence que « Hu hu, c’est ça, c’est exactement ça! ». Les situations ubuesques s’enchaînent, dénonçant l’absurdité des règlements et l’inhumanité des multinationales. Dans chaque épisode, une fausse publicité pour Veridian Dynamics vient enfoncer le clou de telle manière qu’on ne sait plus trop si on doit en rire jusqu’aux larmes ou commencer à organiser la révolution. Sans doute trop grinçante pour les annonceurs, « Better off Ted » n’a tenu que deux saisons à l’écran, soit 26 fois 22 minutes de pur bonheur pour les sales gauchistes dans mon genre. 

Sauf exception, les commentaires sont désactivés. Si vous voulez poursuivre la conversation, je vous invite à le faire sur la page Facebook du blog.

3 réflexions sur “« Better off Ted »”

  1. il faut que je regarde ça: j'ai bossé dans le soin privé à but lucratif (et je m'en suis enfuie, écoeurée) et je n'ai pas échappé au management cynique : "beau discours de façade mais tout ce qu'on veut c'est se faire du pognon"…

  2. J'aimais beaucoup cette série. J'ai regardé la saison 1 en entier, commencé la 2… J'apprends qu'il n'y a que deux saisons dommage je me la gardais sous le coude pour rire encore des publicités Verdian Dynamics type:
    Le rose et le noir.
    Du rose. Du noir. Et la planète va mieux.

  3. Hmm, d'un côté, ça m'intéresse artistiquement parlant, de l'autre, je n'ai pas envie de revivre l'entreprise après une journée d'entreprise où j'ai pris soin d'éviter ragots et commérages ^^;;

Les commentaires sont fermés.