
D’abord un peu désarçonnée par cette structure, car je suis toujours frustrée de quitter un personnage que je viens à peine d’apprendre à connaître, j’ai fini par apprécier la brièveté des récits qui ne sont pas là pour montrer des trajectoires entières, mais juste des moments-clé. Bien entendu, certains m’ont touchée davantage que d’autres. Ce qui m’a le plus frappée néanmoins, c’est la sérénité des protagonistes par rapport à ce que nous considérons en Occident comme dramatique (vieillesse, maladie, mort), contrastant avec la vivacité des émotions que leur procurent des choses minuscules auxquelles nous, nous ne ferions pas attention.
Après « Le restaurant de l’amour retrouvé », dont l’histoire et l’atmosphère m’avaient séduite malgré un style un peu pauvre, Ito Ogawa livre un nouvel ouvrage à la sensibilité à la fois typiquement nippone et tout à fait personnelle.
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