Pour savoir en quoi consiste le 30 Day Shred et quelles sont les raisons qui m’ont poussée à me lancer là-dedans, cliquez ici.
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Jour 11 (69,2 kgs; 13h15): Je suis partagée entre l’excitation et l’appréhension avant d’entamer ce niveau 2. …Et bien, l’appréhension aurait dû l’emporter. Cette séance est INFERNALE. Déjà, on en bave pas mal dans les deux premiers circuits, que je dois me contenter de faire au niveau débutant avec plusieurs défaillances en cours de route. Mais dans le troisième et dernier circuit, il y a plein de mouvements basés sur la planche, et mes mains sont tellement en sueur que même avec des abdos en béton, je ne pourrais pas tenir. Je passe mon temps à glisser et à m’écraser à plat ventre. Franchement, quel est le sadique qui a inventé les plank twists? Et vue la quantité de sauts, je vais devoir caser mes prochaines séances en journée aussi, avant le retour des voisins du dessous. Je termine semi-découragée, mais en me disant que je ne peux que m’améliorer dans les jours à venir. Pendant le reste de la journée, j’ai raisonnablement mal aux épaules, au haut des bras et au bas des cuisses sur l’avant.
Jour 12 (69,9 kgs; 12h30): Je me lève avec des courbatures très gérables, probablement parce que j’ai bossé comme une patate hier. La balance m’indique un poids supérieur à celui que j’avais avant de commencer le programme; je savais que je n’aurais pas dû me peser avant la fin, parce que là, entre l’infernalitude de la séance qui m’attend et l’impression que ça ne sert à rien, je ne suis pas motivée du tout. Pourtant, il n’est pas question que je lâche. Donc, je m’y mets en me fixant un seul impératif: tenir jusqu’au bout. Je n’hésite pas à faire en débutant les exercices qui m’ont tuée hier; je ne saute pas hyper haut, je ne descends pas hyper bas, mais j’arrive à la fin de la muscu du circuit 3 sans trop de problèmes. Je peine pas mal sur le cardio et je dois m’arrêter 5 ou 10 secondes pendant les plank twists. Mais globalement, c’était une séance très correcte pour moi. Et demain, elle me fera moins peur!
Jour 13 (69,1 kgs; 13h15): J’ai mal aux épaules et aux bras avant de commencer, et ça ne passe pas pendant l’échauffement. Je serre les dents et je tiens quand même, sauf pendant la toute dernière minute où je dois faire une pause au milieu des plank twists. Le circuit 3 est vraiment une grosse saloperie. Pour ne pas glisser sur mes mains trempées de sueur, j’ai trouvé un truc absolument ridicule: vu que je travaille pieds nus, je glisse les mains à l’intérieur de mes baskets pour profiter d’une surface anti-dérapante. Oh, bien sûr, je pourrais aller m’acheter des gants, mais où serait le fun? Par contre, comme hier, j’ai beaucoup de mal à me remettre au boulot après ma séance: j’ai juste envie d’aller m’écrouler dans un coin avec un livre, ou même sans.
Jour 14 (69,1 kgs; 17h30): J’ai super bien dormi cette nuit et peu de courbatures, mais guère plus d’énergie qu’une vieille serpillère. J’hésite entre une sieste et une séance de fitness. La séance de fitness l’emporte de justesse. Pendant les jumping jacks de l’échauffement, je sens que mes genoux, pas très solides depuis mon accident de ski, commencent à mal encaisser les chocs répétés. A surveiller. Je me débrouille plutôt bien jusqu’à la dernière minute, les maudits plank twists durant lesquels je dois encore faire une pause. Je vais me coucher à 22h45, et je n’ai même pas la force de lire avant de m’endormir.
Jour 15 (68,7 kgs; 17h): Je me lève aussi crevée que je me suis couchée hier soir. Mes genoux me font mal. Tant pis. Je tiens bien les neuf dixièmes de la séance, et ne dois faire une pause qu’aux trois quarts des plank twists. Dans le miroir, il me semble que mes cuisses s’affinent et que j’ai perdu du ventre; par contre mes ailes de chauve-souris flapflappent toujours autant, damned!
Jour 16 (68,2 kgs; 12h45): Bien que j’aie un peu mal au dos en me levant, la pesée du matin me met de bonne humeur pour attaquer une nouvelle semaine. Mes lunges et mes squats sont de plus en plus bas, même si je ne descends toujours que de 20 cm en vraies pompes. Mes jumping jacks sont devenus « explosifs » comme le réclame Jillian, mais mes skater’s lunges ressemblent plutôt à des pétards mouillés. Je m’interromps de plus en plus tard dans les plank twists, et mon objectif est de les passer d’ici le jour 20. Malheureusement, c’est toujours aussi dur de me remettre au boulot après le déjeuner.
Jour 17 (68,2 kgs; 17h): Cette fois, je préfère attendre d’avoir fini de bosser pour faire ma séance, histoire de ne pas trop ramer l’après-midi. Mes hormones me font des misères depuis deux-trois jours, et mon poignet droit commence à protester contre tout le temps passé en planche. Mais je ne me laisse pas le choix, et pour la première fois, je tiens les maudits plank twists! Le soir, alors que j’agonise dans mon lit avec une bouillotte sur le ventre, je regarde la vidéo du niveau 3 histoire de voir ce qui m’attend, et je suis à deux doigts de me lever pour essayer les exercices. Je crois que j’ai perdu la raison.
Jour 18 (68,2 kgs; 13h): Depuis hier matin, j’ai mes règles. Ce n’était pas arrivé depuis presque 8 ans: je suis un traitement censé les supprimer afin d' »endormir » mon endométriose. J’imagine que la reprise du fitness a bouleversé mon équilibre hormonal. Je n’arrive pas à croire qu’une chose a priori aussi positive pour ma santé – le sport – puisse provoquer un tel cataclysme. J’essaie de rester calme, mais c’est vraiment dur de ne pas imaginer le retour des douleurs insupportables et les interventions chirurgicales répétées (j’en ai déjà eu deux avant d’être mise sous Lutényl). Je fais ma séance normalement, mais arrivée à la fin, j’ai envie de pleurer de fatigue et trouille. Sur le groupe Facebook « 30 Day Shred » que j’ai créé, des filles plus avancées que moi me racontent qu’elles ont vu leur cycle bouleversé, mais que c’est rentré dans l’ordre au fil des mois – et que, effet intéressant, leur SPM a considérablement diminué. Ca me rassure un peu.
Jour 19 (68,2 kgs; 15h): Mon poids n’a pas bougé depuis quatre jours, j’aimerais bien qu’il recommence à descendre! Je suis tellement fatiguée qu’aujourd’hui ce ne sont pas mes muscles qui font bouger mon corps: c’est mon cerveau tout seul. Mind over matter, truly. J’arrive à faire une série de doubles sauts de corde sur les deux, mais après, je dois marquer une pause pendant les plank twists. J’ai hâte d’en avoir terminé avec ce niveau.
Jour 20 (68,8 kgs; 12h30): Hier soir j’ai eu grand besoin de comfort food; ce matin, je paye mon énorme pad thai sur la balance. Dernière séance sans histoire mais sans enthousiasme non plus. Globalement, je n’ai pas trop aimé ce niveau, et je suis contente d’en changer demain, même si le suivant sera sans doute pire!
Mes impressions jusqu’ici: Même en laissant de côté l’aspect hormonal, ce niveau 2 m’a fatiguée au-delà de tout ce que j’imaginais. Mais mes courbatures sont restées raisonnables dans l’ensemble, et j’ai fini par réussir tous les exercices. Mon poids a enfin commencé à descendre et ma silhouette à s’affiner, mais vraiment rien de spectaculaire. Cela dit, j’ai presque oublié mon objectif initial qui était de perdre une ou deux tailles de fringues (presque). Ce qui me pousse à faire mes séances, même quand je pourrais me trouver des tas d’excuses pour m’abstenir, c’est la sensation que je deviens chaque jour un peu plus forte et plus endurante. J’ai toujours eu une piètre opinion de mes capacités physiques et aucune motivation pour tenter d’y remédier – après tout, on ne va pas demander à une intello d’être sportive par-dessus le marché. C’est comme si un blocage que je traînais depuis l’enfance venait de sauter. Je me rends compte que les limitations n’ont jamais existé que dans ma tête, et ça me plaît beaucoup. Niveau 3, me voilà!
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Bravo pour ta persévérance <3 Ton poids a bien chuté, c'est vraiment chouette pour toi !