Little Miss Volcano

Ce n’est pas un secret: j’ai un tempérament volcanique. Quand les gens me gonflent, je me retiens une fois, deux fois, trois fois parce que je n’ai pas envie de les blesser et que me sachant peu diplomate, je préfère ne rien dire du tout. Et puis la quatrième fois, j’explose sans qu’ils aient rien vu venir, et je les vire avec pertes et fracas. Ce n’est sans doute pas un de mes meilleurs traits de caractère, mais comme les personnes avec qui c’est arrivé ne me manquent généralement pas, corriger ce défaut n’a jamais fait partie de mes priorités. Du moins, en ce qui concerne mes relations sociales. 
Pour le boulot, c’est autre chose. Un pétage de plombs pourrait m’être vraiment préjudiciable; aussi, le maximum que je m’autorise, ce sont des mails cinglants quand il est bien clair que les torts sont 100% du côté de mes interlocuteurs, et que le problème traîne à être résolu depuis plusieurs semaines. Je me dis que ça me vaut probablement une réputation de collaboratrice désagréable, mais que ma vie professionnelle n’est pas un concours de popularité et qu’à choisir, je préfère être vue comme une chieuse qu’on respecte plutôt que comme une gentille qu’on roule dans la farine. 
Néanmoins.

J’aimerais bien être un peu plus cool. Je déteste me mettre dans tous mes états pour des choses qui ne sont au fond pas des questions de vie ou de mort et, même quand je parviens à me mordre la langue, passer des jours à ruminer et à pester dans mon coin. Je déteste me laisser irriter à ce point par le comportement des gens qui m’entourent, y compris lorsqu’il ne m’affecte pas directement. Je voudrais être capable de juger les situations problématiques froidement, de m’en désintéresser tout de suite si elles ne me concernent pas et de les traiter de manière pondérée dans le cas contraire, puis de passer à autre chose. Ne pas agir ou agir au mieux, et classer le dossier dans la foulée. Ce serait meilleur pour ma tension. Et si je me fiche d’être considérée comme une personne dure (puisque je le suis!), je pense qu’il y a plein de cas où mes réactions sont juste improductives – un gaspillage de temps et d’énergie.

Voilà pourquoi, en début d’année, j’ai pris entre autres résolutions celle de ne pas réagir à chaud. Attendre que la rage soit passée pour décider calmement si je peux régler le problème en restant aimable, ou s’il est justifié de mettre des points sur les i et des barres aux t. Et dans le second cas, le faire de manière ferme mais froide, factuelle et non-émotionnelle. Ce n’est pas quelque chose de naturel pour moi, et ça reste souvent très difficile. Sur le plan professionnel, ça implique de pouvoir me mettre en retrait par rapport à mon sentiment d’injustice et de manque de respect, deux choses que j’ai beaucoup de mal à tolérer. Sur le plan privé, ça suppose soit une empathie dont je suis presque totalement dépourvue, soit une zénitude que je m’efforce de cultiver depuis quelque temps mais dont les graines peinent à s’enraciner dans un sol hostile. 
Je suis une adepte des solutions concrètes. Pour développer une qualité ou gommer un défaut, j’ai besoin de « trucs » pratiques à répéter jusqu’à ce qu’ils deviennent un réflexe. Cette semaine, j’ai eu deux excellentes raisons de m’énerver au boulot, et les deux fois, je me suis calmée en allant faire mon shred. Reste que les circonstances ne se prêtent pas toujours à enfiler des baskets et à dérouler un tapis de gym. Alors, je me suis dit que j’allais consulter mes lecteurs. Avez-vous des trucs concrets que vous utilisez pour garder votre sang-froid, des tactiques qui vous permettent de prendre du recul par rapport à une situation problématique et de la gérer avec détachement? Si oui, ça m’intéresse beaucoup! 

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20 réflexions sur “Little Miss Volcano”

  1. Comprendre l'émotion derrière. La colère et la rage sont souvent des émotions paravents qui en cachent plusieurs autres (façon poupée russe). Ca peut aller de la tristesse à la peur de l'abandon en passant par le manque en ce qui me concerne.
    Comme ces émotions là me mettent dans une position de vulnérabilité, je tends à les cacher avec de l'énervement. Si je me focalise sur l'émotion initiale, je vais avoir mal un bon coup mais ça va passer plus vite.

  2. Je me reconnais un peu dans ce trait de caractère. Pour ma part, je laisse beaucoup couler, donc les gens n'imaginent pas qu'au bout d'un temps, certes souvent long, j'explose et à ce niveau-là plus aucun espoir de revenir en arrière: je deviens impitoyable.

  3. Je suis un peu comme toi: syndrome cocotte-minute… j'encaisse mais quand j'explose, c'est rarement délicat. Mon truc c'est de faire des exercices de respiration et m'isoler en écoutant une musique exutoire ou qui m'apaise, ça me permet de me recentrer. Une collègue s'est lancée quant à elle dans la somato-thérapie et elle trouve ça super aussi, ça permet d'évacuer les tensions d'après elle…

  4. Catherine: ce que tu dis est intéressant, et je vois très bien l'émotion initiale qui se trouve derrière ma colère (au moins pour les deux cas professionnels que j'ai eu à traiter cette semaine). Mais une fois que je l'ai identifiée, j'en fais quoi?

  5. Essayer de ressentir les effets de l'émotion dans ton corps et accueillir toutes le sensations désagréables qui vont avec. Essayer de se concentrer dessus sans les fuir ni vouloir les éviter. Pour moi il m'a fallu le faire avec une thérapeute parce que seule, ça partait en cacahuete (attaque de panique complète)

  6. Je vois l'idée. Une thérapeute a essayé de me traiter comme ça à l'époque de mes propres attaques de panique: mon esprit bloquait complètement et refusait catégoriquement de laisser remonter des trucs négatifs. On a insisté quatre séances puis j'en ai eu marre et je suis allée voir quelqu'un qui employait une autre méthode – l'auto-hypnose, ou visualisation. Mais du coup, peut-être que je devrais essayer ça… C'est une bonne piste de réflexion, merci!

  7. Bonsoir, je viens de terminer une formation pour devenir coach. Je ne suis pas ici pour vous déballer ce que c'est et à quel point c'est génial (on confond bien souvent cette méthode d'accompagnement avec le métier de consultant, alors que c'est quelque chose de très spécifique) mais j'ai appris et compris énormément de choses sur les émotions et ça me fait plaisir de les partager.
    Souvent, ce qui pose problème, ce n'est pas notre émotion mais la perception de notre émotion: on culpabilise de se mettre en colère, puis on trouve ça nul de se culpabiliser de se mettre en colère, etc (on peut parfois rajouter beaucoup de couches comme ça) et ce sont ces couches qui mènent à une colère explosive. Alors, concrètement, que faire? Première étape: accepter notre émotion (celle de base, par exemple, ici, la colère)(on ne peut changer ce qu'on n'a pas accepté) en trouvant l'intention positive qu'il y a derrière (le corps humain est bien fait et veut notre bien, chaque émotion est bénéfique à la base) et si on a du mal à la trouver, c'est qu'il y a un blocage là-dessous (sur lequel on peut travailler également). Ensuite, on peut déprogrammer la perception que nous avons de notre émotion et en reprogrammer une plus utile.
    C'est tout un travail qu'il faut faire avec son coach mais ce n'est pas aussi compliqué que ça en a l'air.
    J'ai travaillé sur moi-même pendant ma formation (nous, élèves, nous exercions les uns avec les autres) et j'ai résolu des trucs bien lourds.
    Et ce qui me soulage, c'est que j'ai pris conscience que "tout est possible". J'avais l'habitude de penser "oui mais je suis comme ça parce que ceci ou cela, ça fait partie de moi, je ne peux pas le changer", mais non, c'était une idée qui sortait de je ne sais où (enfin, si, maintenant je sais) et qui me servait d'excuse pour ne pas avancer, finalement. C'est courant, nous avons tous nos "saboteurs" et on peut travailler sur eux aussi.
    Je ne peux évidemment pas vous résumer une formation de 5 mois en quelques lignes mais je pense que c'est déjà intéressant à savoir et puis si vous avez des questions, n'hésitez pas!
    Sarah

  8. Et je rejoins Catherine également. Un thérapeute va travailler sur le passé, va chercher la cause de l'émotion (ce qu'il y a derrière). Ce sont des approches différentes.

  9. Merci pour ce long commentaire Sarah (et bienvenue si c'est ton premier passage ici) (je tutoie mes lecteurs, j'espère que ça ne t'ennuie pas).
    Cela étant: je ne nie pas l'intérêt des approches dont tu parles, mais j'ai détesté travailler sur moi avec une tierce personne les quelques fois où j'ai tenté le coup 🙂 Quitte à tâtonner plus longtemps, j'avoue préférer chercher des solutions par moi-même.
    Je me suis aperçue que je pouvais soit traiter le problème de fond et attendre que ça change mon comportement, soit changer mon comportement et attendre que ça résolve mon problème de fond. La deuxième approche me convient vraiment beaucoup mieux!

  10. Ce n'est pas mon premier commentaire non, je te suis depuis longtemps mais je ne commente pas souvent, en effet. Je "vouvoyais" pour m'adresser à tout le monde 🙂

    C'est justement de la deuxième approche dont je parlais.

    Je n'aimais pas trop l'idée d'une tierce personne non plus car je n'aime pas qu'on me dise ce que je dois faire et c'est justement pour ça que je me suis intéressée au coaching: le coach ne donne jamais son avis, n'oriente pas, sinon c'est improductif sur du long terme (qui peut savoir ce dont l'autre a besoin?). On peut trouver des réponses soi-même, bien sûr, mais avoir une personne en face qui a étudié les modèles de changement et qui du coup a le recul nécessaire pour reformuler l'essentiel de tes réponses pour que tu prennes conscience de ce que tu viens vraiment de dire, ça fait de l'effet, je t'assure 😉

  11. Je me retrouve complètement dans ce que tu décris. En ce qui me concerne, une approche thérapeutique m'a permis de comprendre que cette colère qui me bouffe littéralement, m'empêche de me consacrer à autre chose est en fait due à un problème d'anxiété. C'est chouette mais je n'ai pas vraiment réussi à arrêter de ressasser pour autant. Je crois aussi qu'il n'existe pas une seule manière de contrer ce problème hélas. Il faut trouver des biais pour chaque situation.
    Par exemple, je déteste être en conflit avec les parents d'élève mais j'ai parfois des remarques à leur faire. Pour éviter d'exploser et de ressasser le problème, je m'arrange pour être douce, conciliante et parfaitement dans le dialogue. Ainsi, les remarques passent beaucoup mieux et les personnes les plus excitées se calment. Et j'ai la satisfaction de régler le problème sereinement.
    Pour ce qui est des proches dont le comportement m'insupporte, c'est une autre paire de manche, hélas…et je n'ai toujours pas trouvé la solution.

  12. Je ne sais pas si cela va aider, mais moi, je parle tout de suite quand quelque chose ne me convient pas. J'essaie de parler en "je" uniquement et je ne prends pas les choses personnellement. Et, du plus loin que que je me souvienne, je n'ai explosé de colère qu' une seule fois. Je n'ai pas aimé du tout la sensation, donc je parle de ce qui me fâché avant que cela ne dégénère…

  13. The Everyday French Girl

    Je me demande toujours quel réel impact aura dans un an ce qui me gave sur ce moment.
    Quand un élève fait un truc qui ferait péter les plombs à certains collègues, je me demande ce que ça me fait vraiment, si ça m'influencera dans un an : rien. Dans un an environ, je ne le verrai probablement plus, donc je règle le problème froidement, parce que l'éduquer est aussi mon métier, mais je n'ai JAMAIS été en colère, même face aux pires casse-pied au travail.
    Quand mes élèves ont le trac ou peur (passage à l'oral), je leur demande de lister tous les obstacles qu'ils ont surmontés, de les classer par niveau de difficulté, et de placer dans cette hiérarchie ce qui les freine à cet instant. En général, ça les débloque, ils réalisent qu'ils en sont capables et ils se lancent.
    Mais en privé, je peux retourner toute la baraque si le conflit touche à mes valeurs profondes.

  14. Je suis un peu comme ça aussi. Je rumine moins (aujourd'hui). Mais j'ai toujours des efforts à faire pour la colère.
    Le fait de réaliser un jour que réagir n'était pas une façon d'exprimer le mécontentement mais de l'entretenir et de le nourrir, en fait, m'a beaucoup aidé. Le fait de réaliser aussi que mon sentiment d'injustice et de manque de respect étaient liés à une vision égocentrée de la situation, aussi. Souvent, je ne suis pas plus qu'un dommage plus ou moins collatéral d'une personne qui a pris une décision sur base d'au moins 5 autres raisons qui me dépassent. ça ne justifie pas de se faire marcher sur les pieds, mais une lecture de la chose où mon honneur n'est pas pensé comme l'unique et préméditée cible de mon interlocuteur me permet de rectifier les faits en toute simplicité, et de ne pas monter sur mes grands chevaux.
    J'ai banalisé ces moments de tension en me disant que la vie sociale est faite de ses ajustements répétitifs et que c'est normal. On parle d'interactions, d'un truc vivant, et non d'un truc figé autour de limites que j'ai constituées. Il faut parfois indiquer à quelqu'un qu'il marche sur nos plate-bandes et le renvoyer marcher plus loin. Mais ça fait partie du mouvement.

    Concernant les amis, je suis peu sociable et mon compagnon l'est. Ses amis sont vraiment devenus les miens mais si je pète un câble (et souvent j'ai voulu arracher les yeux des gens), c'est surtout lui qui perd des amis de 15 ans. Même si ça fait 10 ans que ce sont les miens aussi, je ne me permets pas de faire ça. C'est un bon garde-fou.
    Sur le long terme, ça m'a permis clairement de relativiser mes envies d'arracher des yeux (disproportionnées) au regard de tout ce que ces amitiés m'apportent. Il n'y a que le recul pour vraiment prendre conscience à quel point la colère peut occulter tout le reste l'espace d'un instant. Il faut que j'assume que je suis hyper sensible aux défauts des gens, et que ce ne sont pas eux qui ont de plus gros défauts que les autres. Ils ont des défauts, comme tout le monde et il n'y a pas d'amitié parfaite. Savoir si l'on coupe les ponts ou non avec quelqu'un doit se baser sur d'autres critères. En plus, lorsqu'on transforme, par la rumination, l'emportement en question de bon droit, de respect et de légitimité, c'est encore plus vicieux parce que ça nous fait passer à l'acte. Alors qu'il y a mille autres façons de rétablir la situation sans y perdre son honneur.
    Je continue de penser que je serais parfaitement heureuse si je coupais les ponts. Les personnes avec qui je l'ai fait avant ne me manquent pas. Mais maintenant que j'ai un garde fou et une raison de tenir un peu, je peux dire que c'est parce que ce qu'on ne connaît pas ne peut pas nous manquer. Il se passe plein de choses de l'autre côté de l'emportement.

    Dernièrement, faire quelques rangs de tricot a permis de différer une réaction ou de m'empêcher de réagir 🙂
    Sinon, un truc que je pratique (dans la vie privée), c'est dire simplement et factuellement les choses sans les charger en émotions ou intentions (je m'y prépare à l'avance. Spontanéité=0) et me laisser surprendre par la suite. Alors qu'avant, dire les choses consistait à "en découdre et aller se faire respecter" et la suite était connue d'avance.

    (çe commentaire est homologué par l'association des bonnes grosses tartines… ^^)

  15. "Souvent, je ne suis pas plus qu'un dommage plus ou moins collatéral d'une personne qui a pris une décision sur base d'au moins 5 autres raisons qui me dépassent." Cette phrase me parle beaucoup: c'est ainsi que j'explique mon absence totale de susceptibilité quand quelqu'un me répond un peu de travers, ou m'ignore, ou me vire de ses contacts FB sans raison apparente… Je me dis que le monde ne tourne pas autour de moi et que cette personne peut avoir des milliers de raisons personnelles d'être mal lunée ou occupée par ailleurs, et je suis très très zen par rapport à ce genre de choses.

    Bizarrement, ça m'est beaucoup plus difficile à appliquer quand un service comptable a ENCORE un mois de retard pour me payer, sans explication ni excuse. Pourtant, tu as raison: il y a certainement des raisons autres que "on va s'amuser à lui manquer de respect, ce sera fun de voir si on arrive à la faire craquer et cesser de bosser pour nous, ha ha ha'.

    Le truc, c'est que si j'arrive à ne pas être susceptible dans les situations mentionnées plus haut, c'est aussi parce que je me fiche un peu de l'opinion que les autres ont de moi; tandis que dans le cas du chèque qui n'arrive pas, ça me crée de vraies difficultés matérielles. L'enjeu est plus grand, donc j'ai plus de mal à garder la tête froide.

  16. Bonjour,
    Je n'ai pas vraiment de solution à proposer, mais je réagis au retard de paiement : pour moi c'est bien simple, soit l'éditeur a oublié de lancer le paiement parce qu'il s'en fout, soit le service comptable a des consignes pour faire de la trésorerie au maximum sur tous les collaborateurs non salariés de la boîte, alors pourquoi payer au 15 ce qui peut l'être au 30, voire au 15 du mois suivant ? (Ou sinon, il y a des comptables vraiiiment tire-au-flanc, et pareil, qui ne voient pas l'intérêt de payer quelqu'un avant de partir en vacances, ce genre de choses qu'un autre prendrait à cœur de faire.On voit très bien que quand les personnes sont réglo et respectueuses du travail des autres, ça se passe sans embrouilles.)
    Ma "solution" à moi, c'est une espèce de détachement résigné. Quand dernièrement on m'a dit : "Oh, là, là, oui, pardon, ça arrive pour Noël", j'ai traduit en 15 janvier. Au moins, je n'ai pas été surprise… J'aime mon boulot, donc je considère que ça en fait partie. Et comme la plupart des éditeurs me payent bien, je n'ai pas de mal à avoir un "fonds de roulement".
    Ce qui n'empêche pas de rappeler les gens à l'ordre parce que merde, on n'est pas des machines, ni des entreprises payées à +90 jours, et que sait-on-jamais, si suffisamment de personnes râlent, ça peut faire évoluer les choses, ou au moins les empêcher d'empirer…
    Commentaire à côté de la plaque niveau développement personnel, j'envoie quand même, par solidarité !

  17. Merci Ana. Je devrais en effet partir du principe que je serai systématiquement payée en retard avec certains clients. Et je me doute que ça n'est pas la faute des comptables, qu'ils ne font qu'appliquer des instructions visant sans doute à améliorer la trésorerie de la boîte – ou qu'ils sont débordés et qu'ils ont un sérieux problème d'organisation. Mais je trouve le procédé malhonnête: si on sait qu'on ne me paiera que mi-février pour une raison X ou Y, me promettre un paiement mi-janvier me cause forcément des problèmes inutiles… Je préfèrerais savoir d'entrée de jeu de quoi il retourne, pour accepter ou pas en toute connaissance de cause et pouvoir m'organiser financièrement.

  18. Voilà, c'est soit malhonnête, soit je-m'en-foutiste, ce qui est franchement désagréable. Quant aux personnes débordées, certaines prennent malgré tout la peine de faire leur boulot — voire de répondre aux mails !
    Bon, la maison d'édition souvent fantaisiste au niveau délai de paiements pour moi est par ailleurs super-sérieuse et pro quand il s'agit du boulot sur le texte, et le tarif est largement supérieur à d'autres. C'est important aussi…

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