
Après « La passe-miroir », « Les cartographes » est la seconde série de fantasy jeunesse pour laquelle j’ai un énorme coup de coeur depuis le début de l’année. Ici aussi, l’auteur propose un univers hyper original, produit d’un grand bouleversement inexpliqué. L’Est des Etats-Unis vit toujours à la fin du dix-neuvième siècle, tandis que le Canada est retourné à la Préhistoire et que plusieurs âges se mélangent au Mexique. Du point de vue dramatique, les possibilités sont infinies. J’ai été fascinée par les différentes sortes de cartes, inscrites sur d’autres supports que du papier, s’activant à l’aide de certains éléments et pouvant être superposées pour obtenir une vision complète d’un endroit à un moment précis – je trouve le concept assez fabuleux. L’histoire de ce premier tome, bien que de facture assez classique et reprenant pas mal de poncifs du roman d’aventure, tient en haleine grâce à la richesse du monde et à un antagoniste très intéressant, tant par sa nature tragique que son objectif finalement très compréhensible. Seule l’héroïne ne m’a pas emballée: trop fade et passive. Mais cela changera peut-être dans les prochains tomes, au fur et à mesure qu’elle prendra de l’âge et de l’assurance!
J’ai lu ce roman en VO. Mais c’est ma copine Sophie Dabat qui a pondu la VF (veinarde), et elle est sûrement très bien!
Sauf exception, les commentaires sont désactivés. Si vous voulez poursuivre la conversation, je vous invite à le faire sur la page Facebook du blog.