
Impossible de ne pas penser à « Nausicaä de la vallée du vent » en lisant ce résumé – d’un autre côté, le rapprochement est plutôt flatteur, et je suis toujours partante pour une fable futuriste écolo, surtout si elle est aussi joliment dessinée et poétique dans le propos.
D’entrée de jeu, « Les enfants de la baleine » impose son univers bien particulier. Pour pallier le manque de ressources et le déséquilibre démographique de leur petite communauté, les occupants de la Baleine ont développé un mode de vie très ritualisé, et l’harmonie règne à bord malgré une poignée de contestataires que l’ordre établi ne satisfait pas. On ne surprend à penser qu’au fond, malgré sa brièveté, leur existence paisible et bien réglée semble plutôt enviable.
Puis la découverte de Chakuro soulève un coin du voile de mystère qui les enveloppe, avec des conséquences rapidement dramatiques. La fin du tome 1 laisse entrevoir un univers finalement pas du tout, du tout conforme à ce qu’on avait pu imaginer – mais sans doute encore plus fascinant. Et je ne peux hélas pas en dire plus pour ne pas gâcher l’effet de surprise. Une chose est certaine: je vais très rapidement me jeter sur la suite (le tome 2 est déjà disponible; le 3 sortira en mai, et la série toujours en cours au Japon en compte actuellement 6).
Seul petit regret, le noir et blanc ainsi que le format du manga ne mettent pas en valeur le côté grandiose des décors et des paysages imaginés par Abi Umeda. Par contre, si quelqu’un se dévouait pour produire un anime, ça pourrait être vraiment chouette!


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Je me suis procurée les deux premiers tomes hier soir. Je n'ai pas pu attendre et j'ai dévoré le tome 1 à peine assise dans mon canapé. Je n'ai qu'une hâte, rentrer à la maison ce soir et me jeter sur le tome 2!!!