
Chaque fois que je me justifie (envers moi-même plus que quiconque d’autre!) de mes kilos superflus, je m’entends tenir le même discours: « Pourtant, j’ai une alimentation très saine. Je ne mange plus de plats préparés depuis des années; je cuisine surtout des choses grillées, mijotées ou au four, pas de friture ni de plats hyper gras; je me nourris essentiellement de céréales et de légumes; je consomme peu d’alcool – parfois un verre de vin au resto, deux quand je dîne chez des amis, un cocktail entre amies une ou deux fois par mois, et basta; pratiquement pas de sucre… »
Sauf que cette dernière affirmation est devenue de moins en moins vraie au fil du temps. Je ne me définirais toujours pas comme un bec sucré, et je pense que ma consommation en la matière est très inférieure à celle de Chouchou ou de mes amis les plus chocolatophiles. Moi, une tablette me fait des semaines; je ne mange ni bonbons ni biscuits du commerce, ne sucre jamais mon thé, ne bois pas de sodas ni de jus de fruits et évite les édulcorants comme la peste. Mais si je veux être honnête avec moi-même, insidieusement, je me suis mise à intégrer de plus en plus de pauses sucrées à ma routine:
– les croissants du dimanche matin
– le gâteau que je prépare souvent pour le goûter le dimanche après-midi: tarte aux pommes ou à la rhubarbe, banana bread, cake chocolat-matcha…
– ceux que je commande quand je vais bouquiner dans des salons de thé, au moins une fois par semaine
– les chocolats chauds avec lesquels je me récompense à la fin d’une grosse journée de boulot (surtout en hiver), voire que je substitue à mon repas du soir en y ajoutant quatre tranches de brioche lorsque je suis seule à Monpatelin
– les soupers-crêpes que je réclame à Chouchou quand je n’ai vraiment pas le moral, et que je saupoudre généreusement de cassonade
– sans oublier les cocktails mentionnés ci-dessus
– sans oublier les cocktails mentionnés ci-dessus
Si on ajoute à tout cela que ma grande faiblesse alimentaire, ce sont les sucres lents, on se rend compte qu’au total, du sucre, j’en consomme sans doute beaucoup trop. Pas question d’arrêter les pâtes et le riz: comme je ne mange déjà pas de viande ni de poisson chez moi, mon alimentation deviendrait punitive et bien trop difficile à gérer. Pas question non plus d’arrêter les fruits: j’en consomme peu et ils restent des snacks plutôt sains comparés à beaucoup d’alternatives. Mais j’ai eu envie de supprimer au moins le sucre ajouté pendant un mois, pour voir si ça aurait un quelconque impact sur mon niveau d’énergie et/ou mon poids. Je suis en train de lire le témoignage de la journaliste Nicole Mowbray, dont un régime hypoglucidique a changé la vie, et bien que je me méfie toujours des « solutions miracles », je suis curieuse de voir si ça ferait une différence pour moi. J’ai commencé mardi, après mon retour de Suisse, et compte donc poursuivre l’expérience jusqu’au 3 mai inclus. Je vous en reparle après – du moins, s’il y a quelque chose à raconter!
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Le sujet m'intéresse aussi mais je ne m'y suis pas (encore) mise. Je me rends compte que mes besoins en sucre sont surtout concentrés au bureau. J'avais noté ce livre – je ne sais pas ce qu'il vaut: https://www.amazon.co.uk/dp/1780722931/ref=wl_it_dp_o_pC_nS_ttl?_encoding=UTF8&colid=1ITYX1K0J0J9E&coliid=I2PJSJ8JN14RWB
Je le fais depuis 2 mois. Plus de sucre ajouté ni affiné, que des pâtes et du riz complets. Fini le dessert du soir (même si ce n'était qu'un fruit). La différence en matière de poids est infime pour le moment (surtout que ma nature de gourmande étant ainsi faite que je me suis surprise à compenser en mangeant plus de fromage au déjeuner), mais je n'ai plus de somnolences, l'envie s'évapore et je me rends compte avec bonheur que ça n'a pas été dur du tout à mettre en place (pour répondre à mon entourage qui s'étonne que je m'inflige ça").
Sunalee: dans ton cas, l'essentiel de tes apports en sucre doit venir des cocktails, non? Quand je regarde le nombre de calories dans un verre d'alcool, j'ai les cheveux qui se dressent sur la tête!
Lucy: oui, idéalement il faudrait aussi passer aux pâtes et au riz complet, mais je déteste ça et je sais que ce n'est pas un truc que je peux envisager d'adopter à long terme!
oui, une partie, mais je ne peux pas dire si c'est l'essentiel. Mon petit-déjeuner est aussi sucré mais je n'ai pas encore cherché à le remplacer (il faut dire que les céréales, c'est rapide le matin et ça ne périme pas aussi vite que du pain). Idéalement, je pense qu'un petit déjeuner avec oeufs, légumes et fromage est meilleur, mais il faut du temps pour ça.
Par contre, les pâtes, c'est une fois par semaine – et encore.
Moi les pâtes, ça doit être l'aliment que je consomme le plus. C'est assez rapide à faire, on peut facilement les accommoder avec ce qu'on a sous la main, et c'est toujours bon… Si je m'intéressais plus à la cuisine, j'arriverais sans doute à varier davantage, mais ça me demanderait vraiment un gros effort.
Ça m'intéresse bien car j'aimerais être dans une telle démarche. Je petit déjeune salé en semaine, mais le soir j'ai du mal à me priver d'un carré ou deux de chocolats. Une vraie addiction que cette note sucrée du soir ! Je vais en parler à l amoureux pour qu'on se motive à deux, et vais suivre attentivement ton expérience.
Pour la durée du petit déjeuner, je suis d'accord. Je déjeune d'une galette (flocons d'avoine, fromage blanc, fruit frais coupé) parsemée de cannelle et de noisettes que je hache, et c'est plus long que beurrer des tartines, mais il m'a toujours fallu beaucoup de temps pour moi le matin, donc j'ai adapté mon rythme.
Pour les pâtes complètes, je ne sens plus de différence avec les autres. Mais il y a aussi la solution des semi complètes.
Dans mon cas, le résultat a été visible très rapidement. Je consommais beaucoup de pâtes (pour cause de mère italienne débordée
), et quand j'ai arrêté le sucre ET les produits céréaliers, j'ai quasiment fondu, même en restant (trop) sédentaire. Je m'efforce depuis quelques années d'appliquer des principes proches du régime paléo, mais qui vont bien au-delà de l'alimentation ( sommeil, activité physique, jeu, etc.) et depuis, je tombe également moins malade en hiver
Voici la nouvelle édition toute fraiche de mon livre de chevet : https://www.amazon.com/New-Primal-Blueprint-Reprogram-Effortless/dp/1939563305/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1491513549&sr=8-1&keywords=primal+blueprint
Un petit détour sur son site vaut le détour si tu cherches des idées de recettes. J'ai hâte de lire tes conclusions sur ton expéreince. Bonne chance
J'ai dû arrêter les sucres ajoutés pendant les 3 derniers mois de ma grossesse et mes papilles se sont tellement déshabituées, que lorsque je buvais du lait j'y trouvais un goût ultra sucré ! Et autant dire qu'il a été impossible pour moi de remanger des biscuits/petits gâteaux du commerce pendant un moment par la suite… écoeurants !