
Une chose le réjouit: il va retrouver sa meilleure amie, Louise Markarian. Mais dès les premiers jours, Pyth découvre que Louise s’est liée à une nouvelle du nom de Foresta Erivan, une fille aux cheveux rouge sang, souvent habillée de cuir et au tempérament explosif. A cause d’elle, Louise l’ignore et commence à sécher les cours.
Je ne vais pas vous mentir: je n’avais jamais entendu parler ni de Marie-Lorna Vaconsin, ni de son premier roman, ni même de la collection dans laquelle il est paru. Pas vu passer la moindre promo ni la moindre critique malgré mon intérêt pour les romans jeunesse et le fantastique. C’est la superbe couverture de « La fille aux cheveux rouges » qui m’a incitée à le prendre en main dans une librairie, à lire sa présentation et à parcourir les premières pages vite fait, pour voir si le style d’écriture me plaisait. Comme c’était le cas, je me suis laissée emporter par ma curiosité.
Je pensais passer un bon moment de lecture avec un peu de chance. Au lieu de ça, j’ai dévoré le roman dans la journée et tout de suite commencé à exhiber des symptômes de manque tels que je n’en avais pas ressentis depuis la fin du tome 2 de « La passe-miroir ». Non que les univers des deux séries se ressemblent, mais ils partagent une grande originalité qui donne envie d’en découvrir plus sur eux, et une auteure qui sait révéler leurs secrets au goutte-à-goutte pour donner au lecteur soif de toujours plus.
Basé sur des principes de physique quantique plutôt que sur une atmosphère steampunk, ce premier tome du « Projet Starpoint » offre un scénario plein de rebondissements passionnants et jamais prévisibles; on ignore totalement où l’auteure nous emmène, mais on se laisse entraîner avec délices – et un léger vertige. L’écriture est fluide, du niveau d’un roman pour adultes, et particulièrement évocatrice dans les scènes où les perceptions de Pythagore sont chamboulées par des phénomènes propres au monde de Foresta. Le bouquin refermé, on se surprend à manipuler ses miroirs de salle de bain pour voir si, par hasard, on ne pourrait pas créer son propre angle mort et voir où on arrivera. (Ou peut-être que c’est juste moi.) Bref, un très gros coup de coeur en ce qui me concerne.
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Bon, si tu cites "La Passe-Miroir", je pense qu'un détour par la librairie va s'imposer. (Vile tentatrice ! ^^)
Mélusine
Je cite la Passe-Miroir seulement pour l'addictivité, hein. Sinon les bouquins n'ont rien à voir