La semaine en bref #157

 

Lundi:

 La vidéo qui montre le 2ème semestre de mon Moleskine 2020 est visible ici.

Malgré une météo dégueu, la semaine commence bien: je reçois des réponses à mes demandes de renseignements pour un diagnostic d’autisme en région toulonnaise, et Jérémy de DHL m’apporte la jupe Linen Naive que j’attendais avec impatience.

 Autre coup de chance: mon plombier, contacté par mail hier soir parce que je n’en pouvais plus d’entendre ma chasse d’eau faire plic-plic, peut passer dès cet après-midi changer mon mécanisme si atrocement entartré que le réservoir ne se remplit plus qu’aux deux tiers. « Il datait de quand? » demande-t-il, impressionné, en brandissant l’engin. « Euh… il était déjà là quand j’ai emménagé il y a 18 ans. » « Ah oui quand même. Je vous préviens, maintenant tout est en plastique: le nouveau ne tiendra pas plus de 5 ans. » C’est beau, le progrès!

Mardi:

 Une nouvelle éditrice d’une grosse maison pour laquelle je n’ai travaillé que ponctuellement mais que j’aimerais bien avoir comme cliente régulière me propose le dernier tome d’une trilogie d’urban fantasy. C’est dans mes cordes même s’il est toujours délicat de passer derrière un.e collègue, et niveau planning, ça rentre de justesse. Me voici occupée – à un rythme soutenu… – jusqu’à la fin du troisième confinement et la possibilité de me faire vacciner mi-mai. 

 L’association contactée hier est en mesure de me fixer les 4 rendez-vous nécessaires à un bilan neuropsychologique sur 3 semaines entre fin avril et mi-mai. Après ça, il ne restera qu’à faire poser le diagnostic final par un.e psychiatre dont ils pourront me fournir le contact. Même si ça prend quelques mois de plus, j’ai bon espoir d’être fixée d’ici la fin de l’été. Je suis sur un petit nuage, à mi-chemin entre le rire et les larmes, hésitant presque à y croire tant je m’attendais à galérer davantage.

Mercredi:

 Il n’a pas neigé à Monpatelin, mais quand je sors de chez moi à l’aube blême pour aller prendre le TER, tout est couvert de givre.

 Mon premier test PCR se passe hyper bien. J’ai pris rendez-vous facilement avec l’app Kaducée dans un labo proche de la gare de Toulon; j’arrive un peu en avance, il n’y a personne et on me fait passer tout de suite; le prélèvement (vers le bas, où se trouvent les éventuelles traces de Covid, et non vers le haut, où ça ne sert à rien et où ça donne l’impression qu’on vous touche le cerveau) produit une sensation plus étrange que réellement désagréable.

 J’ai fini si vite que j’ai le temps de m’acheter une brioche des rois individuelle et de la manger sur un banc au soleil en attendant mon train de retour. Voilà une affaire rondement menée. Je reçois le résultat par mail vers 18h30: négatif, comme on pouvait s’y attendre. 

 Tout était beaucoup trop parfait: ma clim’ réversible, qui me tient également lieu de chauffage, ne démarre plus. Selon le message qu’envoie l’unité intérieure à coups de bips lumineux, l’unité extérieure ne répond pas. J’ai froid. 

 21h30. « Je suis crevé; si on montait se mettre au lit avec un bouquin? » suggère Chouchou. « Comme tu veux. » 21h31: « Ah non, attends… Il se passe un truc au Capitole… » On a failli se coucher tôt.

Jeudi:

 Plaisir inédit de 2021: se lever avec une migraine dans un appartement glacé, le jour où on doit y faire le ménage en grand avant de le quitter pour plusieurs semaines. 

 En fin d’après-midi, un sympathique spécialiste de l’entretien des climatiseurs m’annonce que la carte électronique de mon unité extérieure a grillé. Je demande si ça peut être dû à la coupure d’électricité générale de mardi soir; il me confirme que c’est sûrement le cas et me conseille de déclarer le sinistre à mon assurance habitation pour qu’elle prenne en charge les frais de remplacement. 

 C’est là que je me félicite d’être aussi bien organisée: je retrouve facilement toute la doc donc j’ai besoin pour lancer immédiatement la procédure en ligne. Entre l’obsolescence de l’appareil et la franchise de ma police, je ne suis pas sûre que ça donne grand-chose, mais ça vaut le coup d’essayer!

 Grâce à son petit radiateur électrique, mon bureau reste la seule pièce vivable de l’appart’. Nous étendons une couverture sur le sol pour un pique-nique de pizzas “veille de départ”.

Vendredi:

 Lever aux aurores, TER jusqu’à Marseille, Ouigo jusqu’à Lille, TGV jusqu’à Bruxelles, contrôle de ma pièce d’identité et de mon résultat de test PCR, dépôt de formulaire de localisation et passage au point de test pour Chouchou, et à 17h nous sommes à la maison. Une fois de plus, c’était bien la peine de stresser depuis 3 semaines. Je me fatigue toute seule – littéralement.

 N’empêche que c’est la première fois depuis 14 ans que je reste 3 mois loin de Friteland. Tout me paraît un peu irréel, mais ça doit être à cause de la buée de sa race sur mes lunettes. 

Samedi:

 Au téléphone, ma mère me parle de membres de ma famille qui refusent de se faire vacciner parce qu’ils « ne savent pas ce que contiennent les vaccins ». Je suppose pourtant qu’ils ont pris des médicaments toute leur vie sans comprendre un traître mot à la liste des ingrédients. 

 Je fais l’inventaire de ma jungle. La pilea tombante déjà mal en point à mon départ a fini de décéder. Mes boutures n’ont pas pris. Une de mes deux air plants est complètement desséchée et l’autre fait sérieusement la gueule. Mon pangolin kiss si joliment dodu s’est momifié par manque d’eau. En revanche, ma monstera pète toujours la forme et devra être taillée + rempotée au printemps; ma chaîne de coeurs a visiblement grandi et ma maranta se porte comme un charme. Les autres plantes (essentiellement des cactus et autres succulentes) se maintiennent. Ca sent la visite chez Sous la canopée dès la fin de notre quarantaine.

 Ne pouvant aller claquer une somme indécente chez Waterstones, je me console en commandant deux produits Kiehl’s qui m’ont séduite dans leur calendrier de l’Avent, une seconde parure de lit en lin parce que celle de Monpatelin a ravi Chouchou qui veut la même dans une autre couleur, et une paire de bottines marron en soldes pour aller avec mes robes cottage core. 

Dimanche:

 Le Vatel aussi a des fèves en forme de santons provençaux, mais… animaux plutôt qu’humains. Cela dit, cet ours tambourinaïre est plutôt mignon. 

 Dernière journée de congé. Après 14 mois à bosser sans interruption, j’avais bien besoin de ces 3 semaines de coupure. Mais j’ai 4 bouquins à rendre d’ici la mi-mai, et plus je tarderai à m’y remettre, plus les 4 mois à venir seront pénibles. 

Sauf exception, les commentaires sont désactivés. Si vous voulez poursuivre la conversation, je vous invite à le faire sur la page Facebook du blog.

2 réflexions sur “La semaine en bref #157”

  1. La vidéo de ton art journal m'a donné bien envie, longtemps que j'y pense…et voilà que je reçois un mail de ULULE qui propose un très joli agenda de la maison Céres … Je l'attends avec impatience, hâte de commencer.
    Merci pour ton partage 🙂

  2. J'ai des flotteurs de chasse en plastique, mais j'en ai deux par W.C. et quand l'un est entartré je le change et je fais faire une cure de vinaigre à l'autre puis stockage jusqu'au prochain plic plic où j'echange de nouveau. Ce système tient depuis 2007.

Les commentaires sont fermés.