What I did in January 2025

Je suis toujours dans de bonnes dispositions pour commencer l’année, mais par le passé, j’ai souvent tenté d’entamer trop de projets ou de mettre en place trop de nouvelles habitudes à la fois. Là, je me suis dit que c’était un marathon et pas un sprint – que l’hiver est la saison où j’ai le moins d’énergie, et que ça ne servait à rien de me brusquer outre mesure. Du coup, je me suis lancée tranquillement, sans me mettre de pression. (Je n’ai pas trouvé le temps ou l’envie d’en parler, mais pour les anglophones, mon mot de 2025 est mellow.)

J’ai passé les deux premières semaines de janvier à boucler le marathon de boulot du dernier trimestre 2024, et les deux suivantes à récupérer tout en traitant au fur et à mesure les corrections qui n’arrêtaient pas de pleuvoir. Lundi, j’attaque en parallèle deux projets assez différents pour la même maison d’édition. Pour la suite de l’année, peu de contrats sont déjà signés, mais j’ai pas mal de projets qui devraient tomber. Disons que je ne m’inquiète pas de ce côté-là, et que c’est très appréciable!

Le gros point positif de ce mois-ci, c’est la santé: bon bilan ophtalmologique avec une tension oculaire qui quoi qu’élevée reste stable depuis dix ans, et surtout, hypertension artérielle enfin stabilisée grâce (entre autres choses) à une petite perte de poids. Mon bilan sanguin montre également que je n’ai pour l’instant pas d’effets secondaires à cause de mon traitement, ce qui était une de mes principales inquiétudes.

Je n’ai par contre pas beaucoup bougé ce mois-ci, les conditions météo, les journées encore très courtes et la fatigue se prêtant peu aux longues marches en extérieur. La première semaine, j’ai effectué avec plaisir le challenge Prana sur 7 jours de Yoga with Adriene, mais après ça, j’ai été assez sédentaire. Pour me remotiver en février, j’ai l’intention de souscrire à un challenge sous forme d’app – je vous en reparle plus tard.

En 2025, je voulais me remettre à dessiner et à faire des choses avec mes mains: j’ai déjà suivi un atelier de croquis au pastel, entamé un carnet d’inventaires et la construction d’un book nook. J’ai fait 3 puzzles et regardé peu de séries, privilégiant la lecture le soir avec 9 romans et 10 bédés. Parmi ces dernières, deux romans graphiques formidables sur lesquels je tâcherai de rédiger un billet (mais je ne promets rien): « La course contre l’amour de Valentina Tran » et « Au-dedans ». J’ai également adoré retrouver Hatoko et la petite papeterie de Kamakura dans un troisième roman signé Ito Ogawa.

Je me suis efforcée de cultiver mes relations avec mon entourage: escapade à Aix avec Isa, déjeuner traditionnel avec ma Ministre de Tout, et aussi beaucoup d’interactions en ligne avec les gens qui vivent loin de moi. J’ai désormais un badge de super-fan du club de hockey de mes neveux sur les réseaux sociaux, et à défaut de pouvoir les voir en vrai, suivre leurs exploits sur la glace est un bon moyen d’entretenir une conversation avec eux. (Ils sont premiers du classement de leur division.)(Et vraiment très beaux sur les photos.)(Si, je suis parfaitement objective.)

J’ai eu de la neige à Bruxelles et du soleil à Monpatelin.

Je me tiens pour l’instant à mes résolutions de ne pas acheter plus d’une fringue par traduction remise, de tenir un tableau de mes achats/reventes de livre et de mettre de côté 25% des sommes gagnées – l’an dernier j’étais à 17,5%, mais j’ai décidé que je pouvais et devais faire mieux. J’ai collectionné méthodiquement les glimmers (oui, les fèves de brioche des rois, c’est bon pour le moral) et, afin de préserver ma santé mentale, maintenu une certaine distance avec une actualité de plus en plus ahurissante. J’ai bien conscience qu’il s’agit là d’un privilège que beaucoup d’autres n’ont pas, mais être la proie d’une anxiété délirante ne m’a jamais donné la capacité d’améliorer significativement la vie de qui que ce soit. Du coup, à quoi bon pourrir la mienne pour rien?

Comme la plupart des gens de mon entourage, je voudrais quitter Meta mais ne trouve pas d’alternative satisfaisante. L’essentiel de ma vie sociale se déroule sur les réseaux sociaux, et même si je les utilise de moins en moins, j’aurais beaucoup de mal à me passer complètement de Facebook et d’Instagram. Je note néanmoins que beaucoup de créateurs que j’apprécie migrent vers Substack, et je rigole doucement en me disant que c’est en quelque sorte le retour des blogs soi-disant morts et enterrés depuis belle lurette. Je suis pour!

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