What I did in February 2025

Ce que j’ai fait en février? Honnêtement, pas grand-chose de productif. Je me suis sentie fatiguée comme jamais. La faute à une météo déprimante à Bruxelles, mais aussi sans doute à la périménopause et au contrecoup du marathon de boulot du dernier trimestre 2024. Je n’ai pas une seule fois réussi à me lever juste après la sonnerie de mon réveil. J’ai péniblement tourné entre 35 et 40 000 signes quotidiens. Je me suis forcée à faire des trucs le week-end malgré mon manque d’enthousiasme. Je n’ai toujours pas ressorti le tapis de course rangé sous le canapé avant Noël, me contentant de marcher de long en large dans l’appartement pour obtenir quelques milliers de pas quotidiens.

J’ai tout de même collecté quelques menus plaisirs. Manger des fluffy pancakes, deux fondues japonaises, un gâteau aux fraises en forme de coeur, la meilleure moussaka du monde ou de délicieux fromages hollandais. Entamer un carnet de collages (et m’inscrire pour un atelier en mars à Toulon). Regarder deux excellentes séries d’anticipation: « Severance » et « Paradise », pas gaies du tout, mais absolument passionnantes chacune à sa façon. Lire plusieurs bouquins que j’ai vraiment aimés: « Hors scène » de Jon McNaught, « Preloved » de Lauren Bravo, « The list of suspicious things » de Jennie Godfrey et surtout « The cautious traveller’s guide to the Wastelands » de Sarah Brooks – mon premier gros coup de coeur de l’année. Admirer de nouvelles oeuvres de Grayson Perry et Joana Vasconselos; découvrir le travail de Malgorzata Mirga-Tas et celui de Geneviève Levivier. Bloguer autre chose que mes récaps de la semaine. Préparer un voyage pour le mois de mai, même si je ne suis pas certaine qu’on pourra partir.

Mais le (gros) point positif dans tout ça, c’est que face à une actualité terrifiante, ma santé mentale tient bon – et ce, malgré le fait que je ne prends plus ni anxiolytiques ni antidépresseurs. Je crois que j’ai atteint un stade de fatalisme absolu. Je me sens si impuissante vis-à-vis de ce qui se passe dans le monde, que j’ai quasiment cessé de réagir. Je m’indigne encore mollement en partageant des stories sur Instagram. Je continue à donner des sous à des associations qui défendent des causes chères à mon coeur. Je m’efforce de choisir soigneusement chez qui et pour quoi je dépense mon argent. Et… c’est tout. Mais je ne faisais pas grand-chose de plus avant, hormis stresser à mort en doomscrollant. Ce qui n’a jamais fait avancer le schmilblick.

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