La semaine en bref #375

Lundi:

★ Marine Le Pen fera certainement appel, mais tout de même: sa condamnation et son inéligibilité pour 5 ans illuminent ce début de semaine.

★ Ma gorge me gratte de façon suspecte.

Mardi:

★ J’ai de plus en plus mal à la gorge, je tousse et mon nez dégouline. OK, je suis bâlâde. Du coup, je m’autorise à terminer ma journée de travail à midi et 30 000 signes.

★ L’éditeur responsable d’avoir attribué ma dernière trad à quelqu’un d’autre me téléphone à 19h30 pour s’excuser. Et ça part d’une bonne intention, mais je pense que ça aura été le coup de fil le plus bref de toute sa vie: « Ouid’accordleserreursça arrivemercid’avoir appelébonsoir. »

Mercredi:

★ Plus mal en point qu’hier, mais incapable de ne pas bosser du tout, je décrète une journée relecture. Peu fatigant et excellent pour l’ego.

Jeudi:

★ Toujours patraque et de moins en moins productive, je referme mon ordinateur à midi et décide de sortir profiter du soleil.

★ Pendant que je suis dans le bus, mon téléphone sonne. Deux fois dans la même semaine, ça doit être un record. Une de mes éditrices m’informe de son départ prochain dans une autre maison du même groupe. Elle me dit qu’elle a adoré bosser avec moi, et que nos chemins se recroiseront sûrement. Un nouveau client en perspective? (Et là, on voit bien le principal avantage du travail en distanciel. Parce qu’aucune personne qui aurait partagé un bureau avec moi pendant des années ne serait pressée de renouveler l’expérience.)

★ Je fais un petit tour chez Papier afin d’acheter un superbe carnet 365 que je vais devoir attendre neuf mois pour entamer (Amicale des Psychorigides, bonjour!). Puis je passe à la librairie Flagey pour récupérer les bouquins commandés la semaine dernière dans le cadre de ma tentative de boycott d’Amazon. Enfin, Chouchou et moi nous rejoignons au Chà Shi pour le goûter. Et sur le chemin du retour, je m’offre une belle brassée de tulipes rouges et blanches. Cette fois, oui, ça sent le printemps!

Vendredi:

★Mon gros rhume (?) touche à sa fin, et j’arrive à produire un peu plus de 40 000 signes aujourd’hui.

★ Le soir, on dîne en terrasse pour la première fois de l’année. Rien de foufou: juste un smash burger chez Uncle Richard’s, place de Londres, au milieu de trentenaires tous habillés et coiffés pareil qui discutent de leurs boulots chiants. Mais c’est chouette de manger dehors et de rentrer alors qu’il fait encore jour.

Samedi:

★ Malgré mes purges régulières et ma tentative de limiter mes achats, j’ai encore beaucoup, beaucoup trop de fringues, alors qu’au quotidien je ne sors pratiquement pas et traîne toujours chez moi en T-shirt-legging. J’ai dû porter royalement 3 fois la plupart de mes jolies robes ruineuses – ne parlons même pas de mes accessoires steampunk ou dark academia hyper encombrants. Mais je n’ose pas m’en séparer: d’abord parce que je les aime, ensuite parce que si je les revends, il est pratiquement certain que j’en aurai besoin pour un shooting la semaine d’après. Ce qu’il me faudrait, c’est un Tardis pour ranger tout ça. Si quelqu’un en voit passer un sur Vinted…

★ A partir de combien d’occurrences une chose devient-elle une tradition? Parce que c’est la troisième fois d’affilée qu’on mange des fluffy pancakes au Caffè Batavia le premier week-end du mois. Fonder une religion entière sur la consommation de pâtisseries japonaises? J’y songe très fort.

★ Le soir, on regarde « Paterson » de Jim Jarmusch, un film tranche de vie hyper contemplatif. J’aime beaucoup le personnage principal, un chauffeur de bus poète interprété par Adam Driver. En revanche, dès que sa femme apparaît à l’écran avec une de ses idées débiles farfelues, j’ai envie de crier « GET A FUCKING JOB! ». De toute évidence, ma vieilleréacdegauchisation est bien lancée.

Dimanche:

★ On s’était dit qu’on trouverait bien un Panos à la gare de Malines pour choper un bout à manger avant de prendre la Cambio. Et en effet, il y a un Panos. Mais il est fermé le dimanche. Bon, ben on achètera quelque chose une fois arrivés à Wavre-Sainte-Catherine.

★ Newsflash: le dimanche midi dans le centre de Wavre-Sainte-Catherine, il n’y a RIEN d’ouvert. Pas même un kebab ou une friterie. Juste une boulangerie qui après avoir refusé deux de nos cartes de paiement consent à nous laisser repartir avec deux pains-saucisses froids. Bon, ben on se rattrapera sur le dîner de ce soir.

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