Autisme

Une semaine à deux enterrements

Une semaine à deux enterrements Lire la suite »

Mercredi matin. J’accompagne Chouchou aux obsèques d’un monsieur que je ne connaissais pas.

L’église de campagne est une modeste bâtisse de brique peinte en blanc, sans clocher mais avec des verrières qui laissent entrer la lumière hivernale. Les chaises y sont disposés en U et en gradins. Nombreuses, et pourtant, pas une seule ne demeure vide lorsque commence la cérémonie. C’est complet comme un stade de la NFL un soir de concert de Taylor Swift.

Une semaine à deux enterrements Lire la suite »

I’m not nice but I’m a good person

I’m not nice but I’m a good person Lire la suite »

Hier midi, alors qu’on se goinfrait en choeur de Pavlova à la fraise, ma Ministre de Tout m’a raconté une bévue sociale récemment commise par son compagnon. J’en suis restée perplexe tel un Colvert face à une brosse à dent électrique: « J’aurais dit exactement la même chose. Je ne vois pas où est le problème ».

I’m not nice but I’m a good person Lire la suite »

Objectif: retrouver une vie sociale

Objectif: retrouver une vie sociale Lire la suite »

Je n’ai jamais eu beaucoup d’amis. Dotée d’un caractère un peu, euh, particulier, j’ai toujours eu du mal à trouver des gens avec qui j’accroche et réciproquement. Cette difficulté n’a fait que s’accentuer avec l’âge, et le combo pandémie-diagnostic d’autisme a porté le coup de grâce à ma vie sociale. D’abord par nécessité sanitaire, puis par conviction que ça n’était pas mon truc et enfin par pure flemme, j’ai cessé de faire le moindre effort pour voir qui que ce soit.

Objectif: retrouver une vie sociale Lire la suite »

Trois gorgées d’amertume

Trois gorgées d’amertume Lire la suite »

Longtemps, j’ai pensé que les médicaments, c’était pour les faibles. Il fallait que j’agonise pour consentir à prendre ne serait-ce qu’un Doliprane. Oui, c’était une croyance idiote, basée en partie sur l’attitude de mon propre père vis-à-vis de tous les soins médicaux, en partie sur mon besoin de croire que ma volonté pouvait venir à bout de tout (spoiler: non), et surtout sur le fait que j’étais en assez bonne santé pour ne pas avoir un besoin vital de médicaments.

Trois gorgées d’amertume Lire la suite »

L’héritage de mon père

L’héritage de mon père Lire la suite »

Une hyperacousie handicapante, qui m’oblige à dormir avec des bouchons d’oreille, me fait fuir les endroits bruyants et me donne des envies de meurtre quand quelqu’un parle trop fort dans un espace public. Une méfiance qui confine à la paranoïa. Une sociabilité à deux vitesses: comme lui, je peux être absolument charmante à l’occasion, mais plus souvent mutique et désagréable face aux gens à qui je n’ai pas envie de parler. Une franchise brute souvent perçue comme de l’agressivité. Un côté archi-pragmatique qui me pousse à rejeter en vrac la religion et les pseudo-sciences.

L’héritage de mon père Lire la suite »

Old is the new New

Old is the new New Lire la suite »

Comme tous les ans en décembre, j’ai dressé le bilan de l’année écoulée et réfléchi à ce que je souhaitais pour la suivante. J’ai commencé à rédiger une liste de choses que j’avais envie de faire et… j’ai été très surprise de me rendre compte que dans la plupart des cas, il s’agissait d’activités que j’avais déjà pratiquées et laissé tomber.

Old is the new New Lire la suite »

10 things I love Wednesday #151

10 things I love Wednesday #151 Lire la suite »

1. « Astrid et Raphaëlle ». J’ignore comment j’ai pu n’entendre parler de cette série qu’aujourd’hui, alors qu’elle compte déjà 4 saisons. On me dit jamais rien. Bref. Il s’agit donc d’une série policière mettant en scène deux héroïnes: une commandante de police impulsive et bordélique qui fait équipe avec une experte en criminologie autiste pour résoudre des affaires de meurtre.

10 things I love Wednesday #151 Lire la suite »

Solitude de l’autiste

Solitude de l’autiste Lire la suite »

Mon principal sujet de réflexion du moment, c’est la façon dont mon diagnostic d’autisme a quasiment sonné le glas de ma vie sociale. A partir du moment où j’ai accepté que j’étais câblée différemment, que j’avais le droit de l’être et surtout que chercher à le dissimuler pour observer au mieux les conventions sociales en vigueur sapait mon énergie mentale aussi bien que physique, j’ai arrêté presque du jour au lendemain. Et ça a fait le vide autour de moi.

Solitude de l’autiste Lire la suite »