« The time traveller’s wife »

Pas plus tard que la semaine dernière, je disais à Chouchou mon regret qu’un de mes livres préférés n’ait jamais été transposé au cinéma. « La société de production de Brad Pitt et Jennifer Aniston avait pourtant acheté les droits, mais je suppose que je projet est tombé à l’eau en même temps que leur mariage. D’un autre côté, je n’aurais pas aimé être à la place du scénariste chargé d’adapter une histoire pareille pour qu’elle soit compréhensible à l’écran… »

Non seulement le dieu du cinéma m’a entendu, mais il a dû faire un paquet d’heures sup ces derniers jours: hier soir, dans un magazine américain, j’ai lu que « The time traveller’s wife » sortirait le 14 août aux Zuess. S’il arrive seulement à la cheville du bouquin en matière de romantisme, les salles dans lesquelles il sera projeté devraient rapidement se transformer en piscines. Et c’est la personne la moins romantique du monde, celle qui a poussé des soupirs consternés devant « Sur la route de Madison », qui vous le garantit.

J’ai achevé la lecture de « The time traveller’s wife » à moitié étouffée par mes sanglots devant la beauté si déchirante de l’histoire imaginée par Audrey Niffenegger. Dans la plupart des romances lacrymogènes, les amants sont séparés par des choses aussi terre-à-terre que leurs familles ennemies (« Roméo et Juliette », « Les hauts de Hurlevent »), leur rang social (« Titanic », « Vacances romaines »), voire une union préalablement contractée avec quelqu’un d’autre. Clare et Henry ont affaire à un problème d’un tout autre genre, puisqu’Henry voyage involontairement dans le temps. Ainsi, tout au long de leur vie, ils ne feront que se croiser pendant des périodes plus ou moins longues, avec un écart d’âge variable et à un stade de leur relation qui ne sera jamais le même pour eux deux.

Bien que d’un genre très différent de ce que je lis et apprécie d’habitude, ce roman m’avait suffisamment marquée pour que je fasse de sa phrase la plus emblématique (qui est d’ailleurs devenue le titre de sa version française) le nom de mon premier blog commencé en avril 2004: « Le temps n’est rien ». Aussi, j’ai hâte de voir le film qui en a été tiré. Et un bonheur n’arrivant jamais seul, je viens également de découvrir que le second roman d’Audrey Niffenegger, « Her fearful symmetry », sortira à la mi-septembre. Je suis très impatiente.

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7 réflexions sur “« The time traveller’s wife »”

  1. Ca me fait penser à "Benjamin Button" où le couple a un âge "inverse". C'est-à-dire qu'elle grandit normalement et que lui commence vieillard et finit bébé. L'idée est passionnante. Le film était pas mal non plus.

    Est-ce lisible en français ou indispensable de le lire en anglais celui-là ?

  2. Je ne sais pas ce que vaut la trad, mais a priori le texte ne présentait pas de difficultés particulières et ne devrait donc pas avoir été massacré.
    (Sinon, j'avais peu aimé la nouvelle de Benjamin Button, mais par contre j'ai adoré le film!)

  3. Merci de ta réponse. D'habitude je tente la VO, mais là j'ai envie de "lectures estivales" 🙂

    Je n'avais pas "lu" Benjamin Button, juste vu et apprécié !

    Prends soin de toi 🙂

  4. Cécile de Brest

    Rho, je ne connaissais pas du tout et je te remercie de me le faire découvrir (et je suis d'accord pour la route de Madison, je n'ai jamais compris ce qu'on avait à encenser ce film).
    Je t'embrasse !

  5. Il y a quelques années j'ai lu ce livre en version française… et j'ai adoré. Je suppose alors que la traduction ne doit pas être trop moche. ^^'

    Merci pour la nouvelle!

  6. Marrant, ça me rappelle "The ghost and Mrs Muir" de J.L Mankiewitcz ,1947, avec Gene Tierney et Rex Harrisson.
    Une jeune veuve achète une maison sur la côte sud de l'Angleterre et fait la connaissance du fantôme du précédent occupant, le capitaine Gregg.

  7. Non ça n'a rien à voir, bien sûr que non, mais qu'est ce que je raconte moi ?

    À force de respirer les odeurs de joints d'étanchéité tout la journée dans les locaux…Hem.

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